Anne France
fondatrice de Days of success
Je m’appelle Anne, j’ai 39 ans, je suis française et j’ai grandi à l’étranger. Suite à l’accompagnement avec Solène, j’ai pris la décision de développer un projet pour aider les personnes à se remettre de leurs traumatismes et autres difficultés à travers la créativité.
Au cours de ces quelques mois de travail, j’ai vraiment pu mettre à plat mon histoire. J’ai vécu pas mal de traumatismes et de moments très difficiles pour lesquels j’ai eu besoin moi-même d’utiliser la créativité pour pouvoir faire face. A certains moments je n’ai pas eu accès à la créativité, et j’en ai fait les frais. C’est aussi une cause qui peut me permettre de valoriser mon histoire et qui je suis, pour aider les autres d’une manière unique.
Je sortais de 3 ou 4 années très riches, mais très difficiles. Il y a eu un chevauchement de grandes difficultés dans ma vie : une dépression post-partum, du harcèlement au travail, et puis j’ai commencé à m’occuper de mon père qui était devenu dépendant. Tout ça s’est ajouté à une coupe déjà largement pleine. Je ne savais plus du tout où était ma place.
Le salariat n’est pas la plus grande partie de mon expérience professionnelle et je m’y suis brulée les ailes. Je ne voyais pas comment je pourrais m’insérer de nouveau professionnellement, tout en gardant un équilibre, même si j’aimais mon métier. Le freelance a été l’essentiel de mon expérience, mais je n’arrivais plus à m’y projeter, à la fois pour des raisons financières, mais également parce que le métier a tellement évolué… Je me suis dit « Le salariat ça va pas. Le freelance ça va pas », je n’arrivais pas à trouver une place vers laquelle j’avais envie d’aller.
Quand j’ai pris contact avec Solène, j’étais en état de choc : mon père venait de décéder de façon subite des suites d’une longue maladie. Ça a été l’élément déclencheur, je me suis dis que j’avais besoin d’aide.
J’avais l’espoir de réussir à faire « le ménage » dans toutes mes idées. Je suis une créative, c’est mon métier et ma nature et j’avais l’esprit encombré. Il y avait 5 ou 6 pistes différentes de chemin vers lesquels je pouvais m’engager. Je ne savais pas par où commencer. J’avais espoir de gagner en clarté, de pouvoir lâcher des idées qui n’étaient pas nécessaires, qui ne servaient pas mon projet.
J’ai toujours fait dans ma vie un travail d’évolution personnel, parfois en me faisant aider. Et pour cette question de savoir où me situer professionnellement, je me suis dis qu’il fallait que j’investisse en moi, dans une aide efficace. En découvrant le travail de Solène, je me suis tout de suite identifiée à ce qu’elle disait, au processus qu’elle mettait en avant, aux différents outils qu’elle présentait, et aussi à son histoire.
Mon père m’avait laissé un héritage. Mais je n’ai pas attendu cet argent et j’ai d’abord emprunté dans ma famille car il y avait urgence à commencer ce travail.
Au terme de ces 4 mois d’accompagnement, j’ai beaucoup plus de clarté, moins de bruit dans mon esprit, beaucoup moins de censeurs, c’est beaucoup plus calme. J’ai réussi à organiser et à mettre en place des choses me permettent de travailler plus sereinement, et de concentrer mon énergie, mon temps et ma créativité dans un même sens.
J’ai pris la décision de prendre quelques mois pour réaliser des projets créatifs concrets. Aujourd’hui je me remets de quelque chose de très lourd, et je me donne la chance et l’opportunité de transformer tout ce que j’ai vécu pour en faire ressortir le positif, les choses les plus pertinentes que je pourrais transmettre. Ça se traduit notamment par le projet de l’écriture d’un livre.
Aujourd’hui je suis confiante. Je suis partie de l’impression qu’il n’y avait pas d’espoir, pas de solution, que c’est la crise en France et dans ma vie, que j’avais déjà essayé et que je n’avais pas réussi… Même s’il reste beaucoup de points d’interrogation, j’ai fait du chemin, et je sais que je vais réussir à articuler mon projet, sans dénier la personne que je suis. Trouver un équilibre, entre ma vie de famille et ma vie de femme. Et aussi apporter ma pierre à l’édifice social et d’avenir, ce qui est très important pour moi.
Aux personnes qui doutent à se lancer, je dirais de ne pas hésiter, de ne pas laisser la peur – de ne pas être prêt, de ne pas savoir, de ne pas être à la hauteur – les empêcher de faire ce premier pas. C’est en faisant les démarches que le chemin se fait. Quand je doutais et que j’avais l’impression de ne pas avancer, les entretiens avec Solène me faisaient repartir rassurée sur le fait que le travail se faisait. On ne peut pas toujours résoudre les questions tout seul. Se faire aider permet de gagner du temps et c’est un magnifique cadeau qu’on se fait à soi et à ses futurs clients.
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