Hélène France
fondatrice de edeni
Je m’appelle Hélène, ancienne Consultante en stratégie du Ministre de la Modernisation à Buenos Aires. J’ai travaillé pour de grands groupes et pour des gouvernements. J’ai ressenti un problème de cohérence entre le souhait de monter de grands projets environnementaux et la réalité de mon métier au quotidien. Il y avait beaucoup de communication mais pas d’incarnation éthique dans de grands projets.
J’ai eu le sentiment que personne ne le faisait, alors je me suis dis que j’allais le faire moi-même.
EDENI est la première startup qui veut répondre au triple problème du manque de connaissance des alternatives positives existantes, du manque de confiance en ces alternatives et en ses acteurs, et du manque d’accompagnement.
Concrètement, il s’agit de formations rassemblées sous le nom de « Bootcamp » afin de montrer l’intensité et le caractère holistique et pluridisciplinaires de cette formation. Pendant plusieurs semaines on y apprend – ou réapprend tout ce qui est nécessaire pour monter un projet réellement positif en termes de coût complet. On y propose donc des notions de santé, d’écologie, d’éthique, mais aussi de développement personnel, de science comportementale (par exemple nugde ou méditation).
Il s’agit avant de passer à l’action afin que ce ne soit pas uniquement de la sensibilisation, mais que les personnes soient capables de lutter contre les mythes existants, grâce à une approche scientifique, pragmatique et concrète. Le but étant que les gens reprennent en main le pouvoir sur leur vie et sur leur façon de consommer. On y aborde également la vie professionnelle, afin de créer des projets qui prennent en compte ces couts complets. D’ailleurs, 80% des participants ont des projets d’intrapreneuriat.
Avant de démarrer l’accompagnement avec Solène, j’étais donc consultante stratégique du Ministre de la Modernisation à Buenos Aires. Je sentais que pour des raisons politiques, de lobby ou de fonctionnement de la société, je n’arrivais plus à avoir l’impact dont j’avais besoin. J’ai refusé un poste de Député et je me suis détournée de la politique car je n’avais pas envie de « vendre mon âme ».
Mais je ne savais pas trop quoi faire. J’avais peur de me lancer tout seule et je ressentais fortement le fameux syndrome de l’imposteur. Ma meilleure amie m’a encouragée.
En cherchant des témoignages sur internet, je suis tombée sur le site de Solène et son parcours dans une école de commerce et son précédent métier de consultante m’ont rassurée.
Ce que j’attendais d’un accompagnement était d’avoir une sorte « d’associé » pour pouvoir démarrer et ne pas me sentir seule. Je souhaitais avoir un retour bienveillant sur ce que je mettais en place, et être challengée. Comme on dit « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ». En attendant de pouvoir trouver cet associé, Solène était pour moi la meilleure option pour ne pas être seule dans cette aventure. Je souhaitais qu’elle m’apporte son regard, et que l’on cocréent une offre qui me convienne. J’ai choisi Solène pour son expérience. Il est difficile de faire confiance sur internet, mais je sentais qu’il n’y avait pas « d’arnaque » derrière.
Financièrement, j’économise environ 2000 euros par an Grâce au Zéro Waste. Je me suis dis donc que je pouvais me permettre d’investir dans cet accompagnement grâce à ces économies.
Les principaux résultats que j’ai obtenus ont été tout d’abord d’avoir pu être rassurée dans la phase de lancement de mon activité. J’avais démissionné et je ne savais pas par où commencer. Avoir des documents, des cours, des Skypes avec Solène, le fait d’être dynamisée par elle, m’ont permis de me mettre en route car je n’avais plus le choix. Une fois qu’on investit, on sait qu’on est lié par une sorte de « contrat avec soi-même », on doit se lancer. Et ça c’est déjà énorme.
Ce qui est très important dans un premier temps, c’est d’apprendre à bien se connaitre. Les exercices que proposent Solène sont pour cela vraiment utiles. Le fait également de se plonger dans les chiffres aide à redescendre sur terre mais sans pour autant se faire peur : on évite d’être trop idéaliste en faisant concrètement le point sur ce dont on a besoin et là où il faut arriver pour pouvoir se verser un salaire tout en prenant en compte les différentes charges.
Egalement cela permet de se rendre compte de l’énergie qu’il va falloir déployer. Tout cela m’a permis de me recadrer : je ne pouvais pas viser toutes les cibles : entreprises, collectivité, particuliers. J’ai donc commencé par ce qui me faisait le plus vibrer en me concentrant sur les particuliers. Il ne s’agissait pas de réinventer la roue. J’ai alors testé et commencé petit à petit à faire des ateliers.
Aujourd’hui, il y a une vraie communauté qui se développe autour d’EDENI. 100 % des personnes ayant suivi le bootcamp le recommande. Une phrase que disait Solène que j’aime beaucoup est « il faut d’abord se concentrer sur le fait d’apporter le plus de valeur ajoutée à ses clients ». Il vaut mieux avoir peu de clients, mais 100 % de clients satisfaits.
Je me suis vraiment donné à fond pour réussir à apporter le service le plus qualitatif et le plus professionnel, et ça a bien marché. Après les particuliers comme clients, j’ai eu de plus en plus de demandes de conférences, d’interviews et maintenant d’entreprises. Chez les particuliers, il y a une réduction des déchets d’environ 50 %. Il y a des projets, un savoir, une meilleure vie, une énergie retrouvée, une nouvelle vision qui leur sert tant au niveau personnel que professionnel.
Le plus gros changement que j’ai ressenti est le fait de devenir entrepreneuse sociale, ce n’est pas rien d’avoir sa propre entreprise. Je suis même actuellement en phase de recrutement, je deviens « PDG » , c’est un grand pas. J’ai moins de compromis à faire, et surtout je n’ai pas de compromis « éthiques » à faire. Il y a bien sûr des concessions à faire, au niveau du budget, du temps, c’est épuisant et c’est un long parcours, il faut aussi s’y préparer, mais la satisfaction de faire quelque chose qui apporte de la valeur ajoutée et un impact positif sur cette planète, ça n’a pas de prix. Ça m’apporte beaucoup de fierté personnelle.
Pour les personnes qui me lisent, j’ai envie de dire : Lancez-vous ! Ne mettez pas vos rêves de côtés car les choses sont toujours réversibles. Au début, cela fait très peur, mais je m’aperçois qu’en faisant ce chemin de l’entreprenariat, on gagne beaucoup en valeur professionnelle et humaine. Notre employabilité ne diminue pas du tout, au contraire, elle augmente car on a créé plein de choses. C’est toujours réversible. Il ne faut pas avoir peur de ça, il faut se lancer.
Je pense également qu’il est très important de se faire accompagner, ne serait-ce que pour bénéficier du recul d’une personne extérieure, que ce soit un incubateur, ou Solène ou quelqu’un d’autre. Il est important de ne pas rester seul. On peut bien sûr se lancer tout seul, mais on n’aura pas cette vision extérieure sur nous qui est pourtant vraiment très importante.
Je me souviens qu’à un moment j’avais envie d’abandonner… rien que le fait de recevoir un email de Solène me rappelant tout ce que j’avais déjà mis en place m’a aidé. J’avais besoin de l’entendre. On a besoin d’avoir des personnes qui nous le disent.
En général, on n’a pas cet accompagnement de la part de la famille ou des amis, car ils ont peur pour nous. On a besoin d’avoir quelqu’un qui n’a pas peur, et qui va nous envoyer des ondes positives. Il ne faut jamais sous-estimer l’effet d’un groupe, qu’il soit virtuel ou réel, c’est super important. Comme ça si on se trompe, on le fait vite, on est soutenu, et on repart sur de bonnes bases.
Soyez fier de vouloir entreprendre de manière responsable et sociale, avec la bienveillance de Solène. De plus, tout ne s’arrête pas à la fin de l’accompagnement car on gagne un réseau, une communauté.
Et j’ajoute que les BD de Solène sur la partie « motivationnelle » sont excellentes, je les adore !
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