Il y a 3 ans, je démarrais l’aventure extraordinaire de devenir entrepreneur, pour créer une activité porteuse de sens, faire une différence positive dans le monde, et me réapproprier ma liberté après quelques années peu épanouissantes dans le corporate.
Ce qui veux dire que Creators for Good a 3 ans! Woop wooop! :D
Pour l’occasion, je voudrais partager avec toi 1 chose que l’on voit rarement quand on regarde les entrepreneurs « qui réussissent » : les doutes, les hésitations, et autres ascenseurs émotionnels auxquels chaque entrepreneur fait face « en coulisses » !
Et en haut de la liste, les PEURS que l’on doit dépasser pour avancer et sortir de sa zone de confort.
Tu sais…
- Et si ça échoue ?
- Et si je démissionne de mon poste pour ça, et qu’ensuite je ne puisse plus jamais retourner dans le salariat ?
- Que vont en penser « les gens » ?
- Et si mes anciens collègues trouvent mon idée risible ?
- Et si tout le monde s’en fiche ?
- Et si je n’arrive pas à trouver les bons mots pour que mon message soit impactant ?
- Et si je n’arrive pas à avoir assez de clients ?
- Et si j’ai trop de clients d’un coup et que je n’arrive pas à tout gérer ?
- Et si je ne suis pas assez bonne ?
- Et si cet Impact est trop important pour mes épaules ?
- Et si je perd ma liberté / n’ai plus assez de temps une fois la réussite là ?
- Et si mes amis et ma famille me jalousent ?
- Et si mon partenaire est mal à l’aise si je gagne plus que lui ?
- Et si je perds ceux que j’aime avec le succès ?
- … (et ainsi de suite ;) )
Si tu t’es déjà posé une des questions ci-dessus, cet article est pour toi !
Mon ambition est d’abord de normaliser la chose. On a tous une certaine appréhension lorsqu’on se lance dans quelque chose de nouveau / d’innovant. Cette appréhension en tant que telle n’est PAS un indicateur de potentiel de réussite ;)
Aussi, je veux témoigner du fait que, à chaque nouveau « niveau » du développement d’un projet entrepreneurial, de nouvelles peurs apparaissent. Ca fait parti du jeu, alors autant s’y habituer ;)
Tu ne le sais peut-être pas, mais chaque peur (petite ou grande) est en fait la partie visible d’un iceberg bien plus profond, une des Peurs Universelles.
Il y a 3 Peurs Universelles que chaque être humain rencontre – à différents niveaux. En ce basant sur ce concept (théorisé par Gregg Braden, et popularisé par Anthony Robbins) – cela devient bien plus facile d’appréhender les peurs que l’on ressent en analysant la cause profonde (plutôt qu’en essayant d’en soigner les symptômes !)
Pour l’occasion, j’ai collaboré avec la talentueuse Caroline Gaujour, illustratrice et storyteller – afin de partager mes propres peurs (et comment je les ai surmontées !)… sans casser l’ambiance ;)
Assure-toi de lire jusqu’au bout : je propose en bonus bonus de t’aider à comprendre & dépasser les peurs auxquelles tu fais face aujourd’hui !
J’ai hâte de découvrir dans les commentaires les peurs auxquelles TU fais face, et t’aider à commencer à les dépasser ;)
PS : cette histoire dessinée est la propriété intellectuelle de Creators for Good et Caroline Gaujour. Les dessins ne peuvent en aucuns cas être réutilisés, reproduits, partagés partiellement ou dans leur intégralité. Ceci dit, tout partage de l’article de blog en son entier (via l’URL original) est le bienvenu ! Merci ;)
Une des fondations les plus importantes quand on crée un business pour faire une différence positive dans le monde, c’est d’avoir un business modèle durable (qui permette de générer des revenus confortable en même temps qu’un impact important). Si tu sens que cette facette de ton activité a besoin d’être clarifiée ou améliorée, inscris-toi à mon cours par email ci-dessous !
En tout juste 10 jours, je partagerai avec toi tout ce qu’il faut savoir pour manager un business durable qui fait une vraie différence sur la planète, et qui marche, pour de bon !
Tu as quelques phrases en anglais au milieu du texte d’intro je ne suis pas sûre que c’était prévu. Sinon j’ai 2 peurs en ce moment que mon nouveau projet soit la risée des professionnels du secteur « elle n’a pas assez d’expérience pour proposer ça… » Et en même temps d’avoir atteint un plancher au niveau du nombre de mes clients et d’avoir du mal à continuer à le développer.
Merci Maeva pour ton commentaire ! Et bien vu pour les phrases en anglais, je vais aller corriger ça dès que je trouve un moment ;)
Pour ce qui est de ta première peur « être la risée des professionnels du secteur », la peur racine d’où elle découle est la Peur Universelle n°3, celle de ne pas appartenir. C’est très certainement ce qui t’empêche d’aller au delà d’un certain pallier (avec des auto-saboteurs plus ou moins inconscients qui te font louper des opportunités ou repousser des clients potentiels). Comme si avoir plus de clients te ferai jouer dans « la cours des grands » et t’exposerai donc aux critiques de pairs plus avancés qui ne t’accepterai pas. Pour éviter d’être rejeté, ton inconscient sabotes certainement ton succès (et donc ton impact potentiel!).
Ici, l’idée est de rationaliser cette peur d’être rejeté. Car comme toute peur, elle est certainement irrationnelle ! Cela peut être en rencontrant (ou consultant leurs interviews) des professionnels du secteur qui ont réussi sans avoir plus de formation que ça. En t’entourant de personnes un poil plus avancé que toi pour démystifier « l’étape d’après » et convaincre ton inconscient qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur d’être rejeté.
J’espère que ça t’aide!
– Solène.
Merci Solène pour ta réponse je viens de la voir . Je vais essayer d’aller à la rencontre d’une personne qui est un peu plus avancée que moi je suis sûre que c’est une bonne idée pour démystifier !
Super cet article ! J’aime vraiment bien le trait de Caroline… Je crois que ma plus grande peur maintenant serait plus la dernière : celle de ne plus appartenir.
Mais tu m’aurais posé la question début juillet, je t’aurais dit celle de ne pas être assez…! ;o)
La peur de ne pas être aimée, elle ne me fait plus peur depuis plusieurs années. Fuck si les gens ne sont pas contents de mon mode de vie, je leur demande pas de faire pareil, juste de le respecter ! ;o)
Merci Aurélie pour ton commentaire! A vrai dire, on a tous en nous ces 3 peurs (qu’on le veille ou non!) – c’est pour cela qu’elles s’appellent Peurs Universelles. Elle ne se manifestent pas forcément en tant que tel, mais ce sont les racines des toutes les peurs ou insécurités qu’on ressent. Aussi, lorsqu’on fait face à une gêne ou une peur, cela peut aider d’aller regarder sa racine pour pouvoir mieux la surmonter! J’espère que cela t’éclaire ;)
– Solène.
Merci pour ce bel article illustré qui tombe à pic !
Je travaille sur mon projet depuis plus d’un an et je me lance ce mois ci… et j’ai une peur bleue de ne pas être à la hauteur par manque d’expérience et d’organisation, de ne pas réussir à accéder aux informations que je désire et d’être critiquée par des personnes plus expérimentées. Cette peur est si grande que j’ai du mal à contacter les personnes que je souhaite rencontrer. Leur refus serait la matérialisation de cette peur en quelques sortes…
Mais cet article me donne du courage en mettant des mots clairs et en me deculpabilisant ! Merci :)
Merci Margaux pour ton partage plein d’authenticité ! Les peurs que tu décrit ici ont l’air de toutes venir de la Peur Universelle de « ne pas être assez », à savoir la peur n°2 dans mon illustration. Ici, l’action que je te suggère est, au lieu d’essayer de faire plus (et de tomber dans une forme de perfectionnisme anti-productive), autorise-toi à simplement faire, même de manière imparfaite, car c’est assez pour déjà avoir un impact. Tes futurs clients et bénéficiaires n’attendent que ça ! « Un action imparfaite est toujours plus impactante qu’une parfaite inaction » ;) Tu pourras toujours perfectionner la chose une fois lancée, avec en bonus des feedbacks « en chair et en os » plutôt que seulement la petite voix intransigeante dans ta tête.
Bon lancement – aussi imparfait qu’il soit !
Et bien voilà, j’ai peur de me lancer dans un projet qui ne me corresponde pas réellement. Pourtant cela fait plusieurs années que je muris l’idée J’ai purtant participé à une formation – bilan de compétence et tout le monde autour de moi m’affirme que mon nouveau projet correspond tout à fait à ce que je suis. Malgré tout, je ressens toujours ce tiraillement : Est-ce que je vais m’épanouir? Est-ce que je ne me trompe pas ? Je crois qu’il me manque aussi le courage de me jeter à l’eau . Voilà en quelques mots exprimée ma petite trouille ;-)
Hello Agnès, merci pour ton partage!
C’est une peur que beaucoup d’aspirant entrepreneurs ressent. Il y a deux possibilité : soit cela prend racine dans la peur numero 1 (peur de ne pas être aimé), soit la peur numero 2 (ne pas être à la hauteur). Je t’invite à creuser le sujet, car en fonction de cela, la réponse à apporter est différente!
Pour t’y aider, tu peux notamment te demander : et si cette peur se réalise, en quoi c’est mal? Si tu te lance et que finalement ça ne te correspond pas à 100%, qu’est-ce que tu ressentira? Et surtout, qu’elles actions pourras tu prendre alors?
Ca devrais t’aider à savoir si c’est la peur n°1 ou la n°2 qui ressort !
Si tu veux aller plus loins dans ce questionnement, et surtout trouver des clefs pour avancer, je serai ravie de t’y aider lors d’une séance de 30 min par skype (gratuite). Ca me permmetras d’en apprendre plus sur ton projet, tes ambitions, de voir éventuellement ce qui coince vraiment (c’est parfois dur de le voir pour sois même!) et de t’orienter sur les actions à prendre si tu souhaites vraiment réussir. Voici le lien pour faire une demande d’inscription si ça t’intéresse : http://www.creatorsforgood.com/fr/session-decouverte
A bientôt peut être !
Solène.
Coucou!
Je me suis tout à fait reconnue dans ce que tu décris !
Je suis prof des écoles et je commence une formation pour être sophrologue… J’ai des projets en tête et les peurs associées! Car je n’envisage pas qu’une ouverture de cabinet.
Je voudrais me lancer dans 2 ans, mais je suis déjà dans ce flot d’incertitudes.
Je t’indique les erreurs qui se sont glissées dans ton texte, il sera plus percutant…
épanouissantes
Partager avec « vous »
Que l’on doit dépassr
… me jalousent
Mal à l’aise
Cet article est pour toi
On est tous « … »
À différents niveaux
Cela devient
L’on ressent
Plutôt qu’en essayant
J’ai collaboré
Assure-toi
Voilà ma petite contribution au fil du texte.
A bientôt !
Merci Mariam pour ton commentaire. Et pour ta relecture, fallait pas ;)
Si tu as 2 ans devat toi, ne te gâche pas la vie avec des appréhenssions inutiles!
Profites bien de ta formation, du fait d’être en plein dans la fameuse « zone de confort » pendant un moment, et laisse les peurs pour plus tard ;)
Je suis sérieuse : ta capacité à profiter du moment présent et à être dans la gratitude de ce que tu as delà (là, aujourd’hui) peut vraiment faire une immense différence et construire ta confiance pour la suite (plutôt que de faire grandir les peurs – car 2 ans c’est long ! Et plus on attend sur le plongeoir de la piscine, plus c’est difficile de sauter ;) ).
Bonne route à toi,
Solène.
Super article! Ici c’est la peur numero 2, je stagne à un palier car j’ai moi même peur que ca augment trop et que le reste ne suive pas :/
Hello Julie, merci pour ton partage! Oui, la peur « que ça augmente trop et que le reste ne suive pas » est typique de la Peur Universelle numero 2 (la peur de ne pas être assez).
Dans ce cas, tu as deux solutions : soit le pallier où tu es te satisfait (en terme d’impact, et de revenus notamment) et donc tu peux y rester confortablement installée… soit il ne te satisfait pas, et il va donc falloir te dépasser pour en sortir grandi !
Je comprend tout à fait où tu en est car je suis moi même passée par là il n’y a pas si longtemps (il y a un an, pour être précise ;) ). C’était à la fois du perfectionnisme… et aussi l’envie de ne pas me décevoir moi-même. De ne pas perdre ma confiance en moi. Ca te parle peut être !
Ce que je peux te dire, c’est que le fait de rester au même « plateau » va, avec le temps, créer cette même déception et cette perte de confiance. Sur le long terme, on gagne tout à avancer et à grandir + faire grandir notre impact/activité!
Le meilleur moyen pour passer les plateaux, c’est d’investir dans l’aide d’un coach ou mentor qui est passé par les même étapes que sois, et qui a atteins les objectifs qu’on souhaite sois aussi atteindre. Seul, on ne peux pas tout savoir, ni tout voir! Il y a certainement des systèmes et bonnes pratiques à mettre en place pour ton activité qui te permmetrons de faire augmenter ta capacité sans te mettre en danger (de burn out, ou d’échec). Pas la peine de réinventer la roue, va les apprendre de quelqu’un d’autre ;)
Si tu veux qu’on en discute plus en détail, et voire si je pourrais t’apporter l’éclairage dont tu as besoin, n’hésites pas à faire une demande de séance découverte (gratuite) par skype! Je suis curieuse d’en apprendre plus sur ton activité, et de trouver « le truc » qui pourrais te permettre de te faire avancer comme tu souhaites ! Voici le liens si ça t’intéresse : http://www.creatorsforgood.com/fr/session-decouverte
Bien à toi,
Solène.
Dans ma dixième année d’entrepreneuse je suis face à un déclin d’activité grave.apres avoir connu la lente progression de mon activité,son plein boum je vois son déclin depuis deux ans ou je ne gagne uniquement de quoi payer mes dettes accumulées de taxe chaque année,comme un précipice.
La cause:perte de mes clients les un après les autres qui ont déposé bilan ou disparu tout simplement.
Et là la peur de l’échec me gagne…après dix ans sans jamais avoir flanché,alors que ma motivation est toujours là,je m’essouffle.
j’ai peur de disparaître avec ma société…
Bonjour et merci pour ce partage, pas évident je suppose (d’où l’anonymat je suppose!).
Dans ce cas précis, c’est une peur en cours de réalisation : la perte d’activité. 2 solutions : soit on se laisse gagner par la torpeur et on sombre… soit on change son fusil d’épaule et on rebondit sur autre chose! Comme le dictons le dit si bien « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » ;)
C’est top si « la motivation est toujours là » pour toi. Mon conseil : va lire des témoignages ou des success story d’entrepreneurs qui ont rebondi après un échec cuisant. Il y en a des tas, notamment aux Etats Unis où l’échec est vu assez positivement (je pense à l’histoire de Jeff Walker, par exemple). Il y a aussi les évènements « Fuck Up nights » où des startupers racontent leurs pires échecs… Un peu comme un TED à l’envers, qui prouve qu’on sort souvent gagnant des épreuves de la vie ;)
Ensuite, et une fois convaincue qu’il y a quelque chose à retire de cette situation, demandes-toi : qu’est-ce que les échecs de tes clients t’apprennent? En quoi cet apprentissage pourrait être utile à d’autres? Comment pourrais tu développer un service ou un produit à travers cette expérience et cette connaissance unique que tu as ?
J’espère que ça t’aide ;)
Solène.
Bonjour Solène.
Ma peur à moi, c’est d’idéaliser l’activité que je voudrais créer et qu’elle ne soit pas rentable. D’une part je me dis que je ne vois probablement pas les choses telles qu’elles seraient si je me lançais et, en même temps, je me dis que vivre de ma passion (les loisirs créatifs) est une chimère.
Après réflexion et déductions, j’ai peur du regard des autres ! Je m’arrange pour gagner « juste ce qu’il faut ou pas assez », pour ne pas être enviée, comme si j’avais honte de réussir par rapport à d’autres de mon entourage, de devoir cacher ma réussite. C’est bien la troisième peur. pas étonnant que je n’arrive pas à être très visible, ni remarquée même si je sais que je suis compétente !
Merci pour cette aide à la réflexion !
Super intéressant, merci Katell pour ton partage! Bravo pour cette prise de conscience ;) Et si tu souhaites être accompagnée à dépasser cette peur et trouver les bons leviers pour amener ton activité à son plein potentiel au delà de ton plafond de verre actuel, n’hésites pas à solliciter un diagnostic avec moi (c’est gratuit >> https://www.creatorsforgood.com/diagnostic-gratuit/) ;)